pix : Powerpig
Il est là, devant son miroir, il ressemble à un zombie, que l’on trouve dans les navets, dont le maquillage est emporté par les larmes qui se sont arrachées par cette mélodie qu’il ne peut oublier. Mais il n’en a pas la volonté, la force ni le courage… non il ment, il se ment, il invente tout un tas d’excuses pour oublier qu’en réalité il ne veut pas l’oublier, ça lui fout la trouille. Quand il arrive à faire abstraction de cette douloureuse berceuse il se sent heureux et libéré. Mais ce n’est peut être qu’illusoire. Peut être que derrière ce miroir la vérité reflète mais il est aveuglé par son ombre qui prend tout le dessus. Il est grand temps qu’il apprenne à ouvrir les yeux, de voir les choses en face, de les affronter. On lui dit que ce n’est jamais trop tard de changer, et c’est bien là qu’il se rend compte qu’il a peur de changer, de grandir et d’oublier celle qui lui donne envie de danser devant ce miroir. Il a honte, il s’écœure. Il l’aime.